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    Magic Maman - 01/07/22

    Article de Marine Chassang Filipe

    Interview disponible sur le site du quotidien régional : Magic Maman

    Ou en pdf : en cliquant ici !

    Extrait : 

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    "Il m'est arrivé de recevoir en consultations et à plusieurs reprises, des parents qui n'arrivaient pas à trouver une explications aux pleurs nocturnes de leur bébé. Des cris incessants, qui revenaient chaque nuit, à l'âge de 3 ou 4 mois. En creusant un peu, ceux-ci m'avouaient qu'ils avaient eu un premier enfant, décédé de la mort subite du nourrisson ou pour une autre cause. "On a donné le prénom de notre premier enfant à notre deuxième bébé". Parfois à l'identique, parfois féminisé ou masculinisé si le sexe était différent. Inconsciemment, ces parents éduquent leur bébé comme celui qu'ils n'ont pas eu. Et évidemment, l'enfant le ressent. Ces pleurs, qui surviennent chaque nuit, sont une façon pour lui de rassurer ses parents : "Tout va bien, soyez tranquilles, je suis en vie". Et pourtant, ce n'est pas son rôle de rassurer les parents qui n'arrivent pas à porter un tel fardeau. Le nourrisson perçoit comme message "Avant même de naitre et vivre, tu étais déjà mort". En grandissant, l'enfant n'arrive pas à être lui-même, il est le prolongement d’un enfant mort. Et par conséquent, il est difficile pour lui de s'approprier son prénom. Certains y arrivent, mais à quel prix ? Les pleurs pouvaient cesser une fois que les parents avaient à leur tour réussi à rassurer leur bébé : "On sait bien que tu vas bien et que tu ne vas pas mourir". Ces enfants là, je les reçois à leur tour dans mon cabinet, une fois adolescents, parfois adultes. Et malheureusement, les dégâts ont déjà eu bien le temps de s'installer. Laisser son inconscient et ses émotions parler n'est pas quelque chose à faire, même s'il n'y a aucun secret dans la famille, mais c’est une tradition française et humaine.

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