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    Nos amis les bêtes !

     

     

    Nous avons tous entendu ou demandé nous-même à une personne qui venait d'avoir un petit animal son nom et son sexe, car la connaissance des deux nous est liée et quasi «vitale». Lorsque le petit animal n'a pas encore de nom au bout de trois ou quatre jours le propriétaire et l'entourage ne peuvent cacher une certaine gêne. «Il faudrait quand même bien lui trouver un nom, il ne peut pas rester ainsi». Cette expression est fondamentale et c'est la raison pour laquelle j'ai choisi de prendre l'exemple d'un animal, à l'opposé d'un enfant, à priori aucun rapprochement n'étant possible sans choquer les esprits. De même lorsque l'animal s'appelle Sultan et qu'il s'agit d'une chienne, la première réaction est bien évidemment la surprise. Ou bien encore Coco pour un perroquet, Toby pour un chien, on n'imagine guère un chat s'appeler Rex.

     

     


    Félix pour un chat, Caroline pour une tortue, sont des noms empruntés aux prénoms humains. La moquerie se joue alors autour de : «tiens tu t'appelles comme mon chien !». Expression déstructurante pour qui l'entend et à qui elle s'adresse. L'enfant se demande pourquoi les parents l'ont affublé d'un nom de chien... Insulter quelqu'un revient à lui proférer une série de «noms d'oiseaux». Les parents savent pourtant bien l'assimilation qu'un tel prénom pourrait engendrer. Coluche disait «les couples qui battent leur chien, c'est parce qu'on dirait qu'ils ne peuvent pas avoir d'enfants»! Regardons certains adultes qui vont assimiler leur petit animal à un enfant imaginaire, le petit chouchou à sa mémère, à qui on achète des pantoufles, une petit manteau pour l'hiver afin que le bon toutou ne prenne pas froid. On l'habille, on le coiffe, on lui achète des bijoux. Bref on essaye d'humaniser cet animal s'en s'apercevoir que la situation est ridicule. Il est un signe de détresse bien évidemment dans ce type de comportement qui inspire plus à la pitié qu'à la moquerie, un non sens dans ce que nous apporte la vie, une projection d'un idéal sur le règne animal. N'entend-on pas : «au moins mon chien il m'est fidèle, lui ne me décevra pas». Aujourd'hui on assure son chien, il a sa propre sécurité sociale, sa mutuelle, aux Etats-Unis il y a même des assurances-vie sur les animaux ce qui fait sourire l'entourage et rager la descendance. On peut même léguer sa fortune dans certaines conditions à un animal. Ces modes de fonctionnement se rencontrent plus facilement chez les personnes âgées, isolées ou non d'ailleurs, ce qui ne suffirait pas à traduire ainsi une expression de la solitude ou alors paradoxalement une solitude à deux.

     

     

     


    La femme connaît son «baby blues» quelques temps après la naissance mais l'on a pas assez étudié et tenter d'expliquer la période traumatisante du passage de son enfant vers l'âge adulte. A 18-20 ans, l'enfant qui passe son bac par exemple, s'achemine vers le milieu universitaire ou la vie professionnelle. Les parents voit jour après jour la dure réalité de leur vie se profiler. Leur mission, celle de procréer, d'assurer leur descendance touche à sa fin. Le cycle de la vie va se poursuivre, mais c'est à leur enfant devenu adulte qu'incombe maintenant se rôle. Beaucoup de conflits entre parents et enfants naissent à ce moment là. Le parent ne trouve plus de sens à sa vie, en voyant son enfant partir, que va-t-il faire et devenir durant toute les années qui lui reste à vivre.

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