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    Le sein du saint

     

     


    Tradition catholique oblige nombre de prénoms sont issu de la Bible. A commencer par les apôtres : Pierre, Paul, Jean, Jacques, Thomas... Un seul manque à l'appel : Judas. Il est vrai que porter le prénom de celui qui a vendu aux romains Jésus est un fardeau non négligeable. Puis les prénoms des «saints», partis évangéliser le monde. Tous ou presque sont morts en «martyrs». Le côté sadomasochiste rencontré dans l'Eglise chrétienne est assez surprenante. On le retrouve dans bon nombre d'écritures. Le dalaï-lama lors d'une visite en France faisait remarquer que nos sociétés ne concevaient pas le bonheur sans la souffrance au préalable. Jusque dans nos expressions même nous retrouvons ce besoin de douleur : Il faut souffrir pour être belle; lorsque l'on se fait mal dans une activité : c'est le métier qui rentre... Chaque chrétien a le droit au récit du saint dont il porte le nom et surtout sa mort dans le détail, que ce soit écartelé, mangé par les lions, lapidé, etc... On ne manque pas de faire remarquer à l'enfant la sainteté de cet homme qui a souffert sans renier sa foi, qui a enduré en silence et souvent on se doit de le prendre en exemple. C'est un argument utilisé dans les premières années de l'enfant, son prénom correspond à un modèle, à une image à laquelle il faut non pas se conformer (con-former ?) mais se référer. Le Saint sert d'exemple, de modèle dans l'obéissance, la droiture. Un principe d'éducation que l'on rencontre dans les familles où l'aspect religieux est très fortement ancré. Un sacerdoce que l'on impose à l'autre...

     

     

     


    Bouddha après jeûne et privation a compris que telle n'était pas la voie à suivre pour accéder à la sagesse. Même si nos croyances et religions partent en désuétude d'années en années, ce principe de souffrance et de fardeau à porter se perpétue au travers des générations, comme un boulet. Est-ce là une solution ?

     

     

     


    Blandine n'a certes pas été dévorée par les lions mais a fini sur le bûcher. Toutes les Blandine connaissent l'histoire de la sainte. Une morale puisque telle est la démarche de ces écrits, est à tirer. Doit-on se l'approprier ? Si oui, les Blandine sont condamnées à entreprendre, quoiqu'elles fassent l'issue est connu, une dynamique de l'échec sous toutes ses formes. On échoue pas par là où l'on entreprend mais par d'autres voies. Si Blandine applique et accepte la morale de son histoire, son échec vient alors de ce qu'elle est et non plus de ce qu'elle sera.

     

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