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    Prénoms à la mode américaine

     

     

    Certaines études ont montré que les prénoms à consonance anglo-saxonne et surtout américaine : Jessica, mickael, Jordan, ... étaient les plus répandus dans les classes sociales dont le revenu est très bas. Cette tendance a été très fortement marquée par l'abondance de séries américaines dites «soap», ces fameuses séries sans fin, dont certaines ont même dépassé le cinq millième épisode.

     

     

     


    Par exemple, la série «Pour l'amour du risque» est arrivé en France en 1981, souvenez-vous, «Jennifer et Jonathan, les justiciers milliardaires»... Premier prénom aux Etats-Unis de 1972 à 1985, Jennifer a été de plus en plus portée dans l'hexagone entre 82 et 84 pour atteindre une fille sur 50 née entre 1984 et 1986. (source : Côte des prénoms, éd 97, Guides Balland). Chez les cadres, en revanche, Jennifer fut un prénom quasiment ignorée. Kevin, Killian sont nouvellement apparus. La France met dix ans avant d'agir et de réagir comme les américains dit-on. Les «maîtres» du monde sont à l'origine de beaucoup de phénomènes de mode, même si souvent l'identification ou la volonté de ressembler aux américains n'est pas si positive qu'elle y paraît.

     

     

     


    Aujourd'hui ces prénoms touchent toutes les couches sociales. Qu'est ce qui pousse un couple à puiser dans le répertoire américain par exemple ? Il y a bien sûr l'arrivée des médias, aujourd'hui le bout du monde n'existe plus, tous les territoires sont couverts en moins d'une seconde, la télévision, le cinéma participent au développement de la connaissance des autres cultures que la nôtre, ce qui n'était pas le cas il y a une vingtaine d'années. Les Etats-Unis exercent un attrait indéniable chez bon nombre de français, on parle de rêve américain. C'est la raison pour laquelle les premières couches sociales à être touchées par ce phénomène, qui ne se limitent pas d'ailleurs au choix du prénom, ont été les classes pauvres et moyennes. Une manière de rêver, de se projeter ailleurs, de prendre un bout de rêve pour soi et de se l'approprier. Se dire qu'ailleurs est peut être meilleur qu'ici et qu'en prenant un peu d'ailleurs pour le mettre ici, on serait en quelque sorte déjà ailleurs de cette réalité. On mange américain, on boit américain, on essaye de vivre et consommer à l'américaine, alors nommer à l'américaine devient évident et indéniable. Il n'y a qu'à voir la lutte que mène les puristes dans leur bataille de protection de la langue française face à l'invasion d'expressions et de mots anglo-américains dans le langage quotidien.

     

     

     


    La télévision avec ses séries a été la première vitrine de ce nouveau monde, l'inspiration a donc été prise dans le prénom des personnages. Et puis les modes évoluent, se déplacent, le rêve est brésilien, australien, arabe et l'on puise dans la culture de l'autre ce qui semble nous intéresser. Un melting pot, un brassage des cultures pour une société qui s'enrichit ou s'appauvrît selon les points de vue. Ce qui compte c'est la qualité du fantasme ici rapport à l'évasion qui pousse un couple à prénommer son enfant.

     

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