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    Mes défauts sont mes qualités

    La question revient souvent. Quels sont vos défauts ? Quelles sont vos qualités ? Le questionnaire de proust incite même à choisir SA plus grande qualité ou SON plus grand défaut. Dans tous les entretiens d'embauche, il est demandé ce que l'on préfère en soi ou que l'on déteste. La qualité et opposé par définition au défaut.

    Qualité : propriété, matière d'être caractéristique.

    Défaut : ce qui manque et qui serait nécessaire...

    Et c'est là qu'intervient la psychologie. Il est reconnu que chacun de nous possédons des qualités et des défauts. Le défaut est donc ce qui manque et qui serait nécéssaire. Il y a donc absence, vide en chacun de nous. Comme si nous étions incomplet, un puzzle où des pièces manqueraient.

    La société dans laquelle nous vivons nous pousse à sans cesse nous améliorer, ce ne peut être une chose négative en soi, mais à quel prix ? Le défaut serait le côté obscur et sombre de soi qu'il faudrait changer, modifier. Aspirer à n'avoir que des qualités ?

     


    "Là ou le manque, manque"

     

    Il faut arrêter de tromper et de se tromper. Le "défaut" n'existe pas ! Pourquoi ? Pensez-vous réellement être des individus incomplets à qui il manquerait quelque chose psychologiquement ? Au même titre "qu'il manque une case"? Médicalement certes des anomalies des malformations peuvent exister, mais cela n'a strictement rien avoir avec des qualités ou des défauts.

    Pour démonstration reprenons la définition du mot qualité : propriété, matière d'être caractéristique. Dans cette définition, il n'y a pas la place pour opposer le mot "défaut". Matière d'être caractéristique, autrement dit ce qui vous caractèrise. Où voyez-vous un défaut ? Nous sommes tous caractérisés par divers éléments. Physiquement bien sûr : nos cheveux, notre nez, nos yeux, nos mains... Prendre une caractéristique de son corps et la classer dans la catégorie Qualité ou Défaut est un jugement subjectif. Les canons de la beauté chez les grecs ne sont plus les canons d'aujourd'hui. Les années se succèdent préférant tour à tour "les femmes à forte poitrine" aux femmes "plates". Le début du siècle vit sa préférence pour la couleur blanche très pale, aujourd'hui c'est le bronzage de la peau qui devient "beau" ! Qui décide de ce qui doit être une qualité et un défaut ? Le regard non pas de l'Autre mais des autres. Et l'on sait, souvenez-vous de la paille et de la poutre, que le regard des autres n'est que projection inconsciente. On voit chez l'autre ce que l'on ne veut pas voir chez soi.

    Restons dans le domaine des caractéristiques physiques avant d'aborder le délicat et épineux domaine psychologique. D'un côté vous avez la génétique qui permet "l'assemblage" de votre être, fruit de votre père et de votre mère. En règle général, la "nature" fait bien les choses, il ne manque "rien" à la naissance. S'il ne manque rien, pourquoi auriez-vous besoin d'y trouver un défaut, un manque ? Un nez trop long ? Des oreilles décollées ? Trop gros ? trop maigre ? Il faut simplement se poser la question : qu'acceptez-vous de vous ? Et cette question n'a plus rien avoir avec un défaut quelconque. Une composante physique n'est une "tare" qu'à partir du moment où il y a malformation génétique. On ne parle plus de défaut mais d'acceptation de soi. Certains vont apprécier leurs rondeurs ou leurs oreilles décollées, d'autres non ! C'est là qu'apparait la "souffrance" ! Un défaut physique est souvent prétexte à souffrance, un déplacement d'un mal plus réel, plus profond. A quoi renvoie ce que vous n'aimez pas chez vous ? Telle est la véritable question qu'il faudrait se poser. Et je vous renvoie à la seconde partie du chapitre sur le "Moi et mon image".

     


    Un défaut ou une souffrance ?

     


    Passons au "soi-disant" défauts psychologiques maintenant. Quelques exemples : la curiosité ? Un proverbe le rappelle : "la curiosité est un vilain défaut !" ? Vouloir savoir, apprendre serait donc négatif ? Le jeune enfant qui pose des questions pour tout et sur tout serait donc dans l'erreur ? Les fameux "dis papa, pourquoi... ? dis maman, pourquoi ...?" seraient donc des défauts ? Vous me direz : "oui mais ce n'est pas dans le même contexte, ce n'est pas pareil !". Vous reconnaissez donc que dans certains cas la curiosité est nécessaire au developpement de soi, dans d'autres cas non ! La curiosité n'est pas donc pas "toujours" un défaut ! Alors quand l'est-elle ? Lorsqu'elle "dérange" l'autre, lorsqu'elle empiète sur un domaine privé de l'autre ? Vouloir s'immiscer un peu plus et de façon excessive dans la vie privée, intime d'un autre n'est pas un défaut, cela concerne des "règles" de savoir vivre ou de conduite en société. Un système de lois tacites instauré dans une communauté. La curiosité n'entre pas dans le champ du défaut mais à rapprocher du "pourquoi est-on radin, dépensier, etc..." (voir chapitre du même nom).

    L'exemple ne vous convient peut être pas ? La jalousie nous l'avons vu est une projection d'un désir inconscient refoulé, ce n'est donc pas non plus un défaut.

    Quoiqu'il en soit, même si vous continuez d'appeler défaut tout ce qui vous caractérise, c'est une partie de vous. Nous sommes tous des puzzles complexes avec de nombreuses composantes. On vous aime ou on vous déteste pour ce que vous êtes, avec vos défauts et vos qualités car cet ensemble ne fait qu'un : VOUS ! Retirez, changez une seule de ces composantes et vous ne serez plus la (le) même. Le regard de l'autre sera donc différent et vous, vous devenez quelqu'un d'autre. Vouloir devenir autre relève d'une souffrance interne qui fait qu'on ne s'accepte pas soi. Le meilleur ami pour chacun, c'est soi-même. Si vous n'êtes pas en harmonie, en paix avec vous-même, effectivement vous verrez telle ou telle pièce qui vous constitue. Prenez par exemple un puzzle, ne serait-ce que de cent pièces. Prenez un seul élément ! Que voyez-vous ? Un bout de carton, d'une certaine forme qui pris isolément ne signifie rien. Assemblez toutes les pièces, que voyez-vous maintenant ? Un puzzle ne prend sens que lorsqu'il a pris forme, que lorsque vous savez ce qu'il représente. Retirez un morceau, il devient incomplet. Retirez la cupidité ou le narcissisme ou l'orgueil, etc. de vous même; et là effectivement vous serez également incomplet. Où le dictionnaire définissait le défaut comme un manque qui serait nécessaire. Je vous invite à réflechir sur cette nouvelle définition. Le défaut est une caractéristique de vous-même au même titre que la qualité qui vous constitue. L'un ne va pas sans l'autre. Il ne peut y avoir de qualités si il n'y a pas de défauts, au sens où généralement ces mots sont employés.

    N'oubliez pas le "dans certains cas" ! Dans certains cas la timidité est un défaut, dans d'autres ce peut être une qualité. N'est-on pas plus sensible, plus réceptif à quelqu'un qui est "timide" ? Tout dépend de ce que vous en faîtes. Prenez ce que vous considérez comme un défaut et envisagez, réfléchissez sur ce qu'il pourrait vous apporter de bénéfique. Savoir "jouer" de ses qualités et de ses défauts, c'est se permettre d'avancer vers un mieux-être. Et c'est là que je terminerais cette première partie. Ne considérez pas vos défauts comme des handicaps mais plutôt commes des atouts, des forces potentielles vous permettant d'évoluer, d'aller de l'avant. Apprenez à considérer vos qualités et vos défauts comme un tout et non pas comme deux ensembles, l'un positif, l'autre négatif. Vos défauts sont vos qualités, vos qualités sont vos défauts mais c'est vous qui choisissez ce que vous en ferez !

     




    La suite, bientôt...

     

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