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    A propos

     

    Où l'on reprend l'écriture là où on ne l'avait pas laissée. Il faut avancer au travers de toute ces connaissances acquises, le pouvoir du dire. Celui qui libère et ouvre des voies nouvelles. Ce «pour voir» utilisé à tant d'escients, bien trop souvent mauvais, ne servant que l'intérêt des quelques uns, rarement celui concerné. Il ne s'agit pas de celui-là, mais du pouvoir propre, d'une démarche personnelle entreprise. On retrouve ce «pouvoir» dans de nombreux écrits, y compris et surtout religieux. La Bible en est l'exemple le plus significatif. Que l'on soit athée ou croyant, cet ouvrage fait référence. Dans les Evangiles, à l'aveugle qui réclamait un miracle, Jésus lui demande ce dont il a besoin. Paradoxe du discours, où ce qui paraît évident ne le devient que par son expression au travers du langage. La confession suit le même principe, on s'adresse directement à Dieu pour être pardonné, alors que Dieu sait tout, voit tout. Il ne suffit pas de «demander» pardon pour ce que l'on a fait, mais dire son acte à haute voix. La Bible est symbole, sans les mots, sans le dire rien ne prend sens ou tout autre que celui qu'on voudrait lui donner.

     

     


    Il faut saisir la portée de ce qui est exprimé et dans le fouillis de l'écrit, je me souviens de cette personne souffrant d'asthme, lié indubitablement pour elle à la cigarette. Lorsqu'elle fume elle a forcément de l'asthme, si elle arrête, elle n'en souffre plus. Ces fameuses maladies psychosomatiques, des mots qui s'expriment en maux. Cette personne inconnue pour moi en vient à me parler de son père. En effet quelques années auparavant, elle a vécue un drame. En rentrant chez elle avec sa mère, elle a surpris son père en d'autre compagnie. Rien n'a été formulée, elle aurait voulu lui dire, lui en parler, exprimer sa rage, sa colère mais jamais rien, années après années. Tous les protagonistes ont gardé le silence de cet événement, et depuis elle fait de l'asthme. Il lui aura fallu quelques minutes pour exprimer tout cela et elle s'en est allée. Une quinzaine de jours plus tard, son asthme avait disparu simplement parce qu'elle avait associé un symptôme avec un vécu, des mots avec un mal.

     

     

     


    Est-ce suffisant bien que nécessaire ? Je suis aujourd'hui dans la position de celui qui regarde, quelques fois on m'interroge, on me parle, à la recherche d'un dire interprétatif, avec ou sans succès, mais comment définir le succès d'un dire, peut être sa réussite dans l'agir autrement, ou simplement le déplacement d'un rien, ce fameux vide, ce trou béant à combler, là où le «manque manque», un nouveau regard sur soi. De nombreux ouvrages ont pu décrire le déroulement d'une interprétation, celui de l'analyste face à son analysant, sa provenance de nulle part ou plutôt de ce lieu qu'est l'inconscient. On a beau soi-même avoir vécu l'analyse, la sienne, celle qui permet l'écoute de l'autre, il reste une part de «magie», une interprétation qui semble sortir d'un art divinatoire. Ce lien qui se crée entre deux personnes même hors le cadre de la séance, celui-là me reste abstrait. Attentif aux techniques de la PNL qui ne sont ni plus ni moins qu'une observation poussée de l'autre, une «simple» grille de décodage, le résultat laisse perplexe parce que non contrôlable, non accessible à tous. J'ai autour de moi des personnes sensibles à la PNL, à des ouvrages de Dolto, de Salomé, deux champs d'exploration complètement différents voire contradictoires mais souvent associés, la lecture qu'ils en font leur est si personnelle qu'elle dégage un sens à l'opposé du mot.

     

     

     


    Je me souviens d'une personne «adepte» des écrits de Dolto et suivant soi-disant tous ses «conseils». Elle vouait un véritable culte aux excréments de son enfant dans un horizon purement scatophile. Elle expliquait à son enfant que les FECES, était un «cadeau», faire «caca» se nommait «faire cadeau à maman». Une production de l'enfant pour sa maman. J'ai relu donc Dolto, il me semblait qu'elle parlait de l'importance de nommer les choses, de l'importance d'expliquer à l'enfant. Il me semblait avoir compris qu'en effet, il fallait expliquer à l'enfant ce qu'était déféquer, d'où cela venait, où cela partait, dans le seul souci qu'il ne génère pas d'angoisse, qu'il n'y ait pas confusion dans son esprit à se dire qu'il perdait un «bout» de lui et se déstructurait. Bref que ce processus était tout à fait normal... Vingt ans plus tard cela donne quoi ? Un garçon qui admirait «ses merdes» et lorsqu'il en trouvait une «jolie», la mettait dans une boite pour la montrer à son entourage. Il les mesurait, taille, forme... A côté de cela, c'était un créatif, un don certain pour la peinture, l'art... Lorsqu'un un tableau est «raté» ne dit-on pas qu'il s'agit d'une «merde» ?

     

     

     


    Et cet autre qui après avoir suivi un stage de J. Salomé : «accompagner la vie chez ceux qui vont la quitter», chercher des biens-portant pour les amener vers la mort. On souffre de nos jours d'une non-communication entre les êtres, mais le langage, outil aussi indispensable qui soit se comporte comme une arme dans l'esprit de certains. Le langage fait de nous des névrosés, la communication serait-elle finalement réellement accessible à tous ? Il serait désolant de l'ajouter à des disciplines dites tournées vers une élite, intellectuelle ou non. Je ne pense pas à une maîtrise de la communication, quoique l'université délivre bien ce genre de diplôme, ne te sers que de ce que tu connais ou bien apprends-le pourrait être un adage. L'expérience enrichit la connaissance, l'enfant qui se brûle sur le feu de la gazinière ne le fera qu'une fois, la communication semble faire défaut à ce type d'apprentissage. Bien au contraire, elle semble être l'instrument pernicieux d'un dérèglement de la structure, comme si le langage permettait de maintenir un déséquilibre en soi que l'on projetterait au dehors, navigue-t-on aux rivages du refoulement de la pulsion, je ne le sais, mais je repense à cette phrase déjà citée plus haut sur les mots qui s'expriment en maux. Le langage apparaît alors comme structurant ou déstructurant suivant l'investigation propre, on se complaît dans son malheur est un leitmotiv bien connu, la plainte est le terreau de la souffrance. «Parler fait du bien», à qui, comment, toujours l'illusion d'une oreille qui écoute mais qui n'entend que les mots qui peuvent la renvoyer à elle-même. Montrez à votre enfant de 3 ans la lune en la pointant de votre index, c'est votre doigt qu'il regardera. Demandez-lui s'il a l'heure, il vous répondra oui. Tout est si simple...

     

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