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    Qu'est ce que le racisme ?
    Au niveau idéologique, le racisme consiste à affirmer au nom d'un peuple, d'une hiérarchie entre les races, qu'un peuple, incarnation d'un type humain idéal, est supérieur à tous les autres et voué par conséquent, à les dominer. Par analogie, il s'agit de l'hostilité envers une catégorie quelconque de personnes.

    Le racisme et l'enfant

    L'interprétation psychanalytique du phénomène est toute autre. Elle insiste sur la notion de peur. La société dans laquelle évolue l'individu a son importance. En France, le racisme se porte aujourd'hui sur l'Afrique. Les «noirs» et les «arabes» servent la cause raciste alors qu'il y a cinquante ans, les polonais, les tziganes, les juifs étaient les bêtes noires. Actualité oblige, il n'est pas incertain que les comportements de type racistes évoluent vers l' «asiatique» d'ici quelques années.

    Remontons maintenant dans le temps. Non pas en génération, mais simplement en âges. La tranche 0-7 ans de l'individu et les différents stades freudiens. Pierre a quatre ans, sa petite soeur Marie, trois. Pierre est tout fier de son petit «zizi» pour faire «pipi». Lors de jeux dits de «découvertes», Pierre s'aperçoit que Marie n'est pas physiquement identique à lui. Marie qui n'avait jamais vu de petit garçon tout nu auparavant s'interroge : pourquoi le robinet de Pierre a-t-il grandi et pas le sien ? Marie demande des explications à sa maman qui lui répond qu'elle est comme elle, Pierre comme son papa. Marie ne comprend pas. Pourquoi Pierre, plutôt qu'elle ? Marie finit par vivre ça comme une punition. Elle se dit que maman avait un robinet, qu'elle l'a perdu et c'est pour ça qu'elle n'en a pas non plus.

    Le racisme : la peur de la Femme

    C'est ce que se dit Pierre également. Les filles n'ont «plus» de robinet. Il s'agit donc d'un objet qui peut se perdre. D'ailleurs le stade de la castration quelques années plus tard le lui rappelle. Son père symboliquement (et avec d'autres mots bien sûr) lui a expliqué qu'il ne «possèderait» jamais sa mère, qu'elle appartenait à son papa, qu'il ne pourrait pas l'épouser sinon on lui couperait son robinet...

    Pierre va donc passer sa vie à préserver ce qu'il a. Marie, elle, fera tout pour en avoir un. Les démarches sont inconscientes et symboliques, elle ne se traduisent pas en actes comme en mots. Quel est le rapport entre ce qui précède et le racisme, à première vue aucun...

    La femme rappelle à l'homme en permanence ce qu'il redoute... sa castration... La femme est pour l'homme ce qu'il ne voudrait pas devenir : un être sans phallus. Cette peur est bien ancrée et présente quotidiennement. Mais l'être humain a besoin des deux sexes pour procréer, homme et femme sont indispensables l'un à l'autre, il faut donc composer. Cette angoisse persiste néanmoins et se déplace vers «autre chose». La femme n'est pas comme l'homme. Il faut donc trouver quelqu'un de différent. Différent de soi, la définition au cours du temps a évolué. Le différent dont on va avoir peur, celui du village voisin, puis de la ville voisine, de la région limitrophe, du pays limitrophe.

    Voici donc le point de départ. Celui qui ne peut assumer sa peur, son angoisse inconsciente de la femme la déplace, la projète ailleurs. Nous appelerons cela le racisme.

    Cela reviendrait aussi à dire que la femme n'est pas raciste puisqu'elle est déjà dépourvue de «phallus», elle ne peut donc avoir cette peur qu'à l'homme. En effet une femme n'est pas raciste à l'origine, elle peut le devenir par conformité à l'homme, par éducation... Mais le sentiment de «racisme» n'est pas le même que celui du sexe opposé.

    Les amateurs de football ne viendront pas contredire ce qui suit. Prenons par exemple deux équipes : Le Paris St Germain et Marseille, deux grandes villes, deux grandes équipes de football. Le supporter exècre le club dont il n'a pas les faveurs. Parisiens et Marseillais se «détestent», plus cette haine est virulente, plus le sentiment d'appartenance est fort. Il s'agit bien là de racisme, lié à ce que réprésente chaque ville aux yeux de chacun. Sans rester dans le monde du football, l'in-amitié parisiens-marseillais est bien connue. Il y a bien sûr de nombreuses raisons mises en avant mais aucune pour justifier réellement cette aversion.

    La peur du "noir"

    «L'étranger» est la victime idéale de ce déplacement. Le noir, l'arabe, l'asiatique possèdent des différences visibles à l'oeil nu. La couleur de la peau n'est pas la même, l'éducation, les modes de vie, les religions sont différentes. Voilà une cible idéale de projection permettant l'argumentation quasi infini de discrimination. L'autre, différent, représente pour l'individu ce qu'il n'aimerait pas devenir. Cette peur initiale transformée en peurs. La peur du noir (sans mauvais jeu de mot) de l'arabe conduit à craindre ce qu'il est, représente et fait. L'autre devient donc une menace qu'il faut supprimer, à défaut de pouvoir supprimer ce qui représente la peur originelle, la femme.

    La société évolue, le déplacement évolue également, la peur de l'autre passe d'un être à un autre, se manifeste sous des formes nouvelles. Imaginons un brassement mondial de la population : une seule race. Le racisme persisterait toujours. En effet, il s'agit là de projection, quelques soient les démarches entreprises, elles ne réduiront en rien la peur de la castration. Le racisme cessera d'être lorsque : toutes les femmes auront un «phallus» ou bien tous les hommes auront perdu leur «robinet». Ces deux solutions paraissent irréalisables pour l'instant, il en demeure une dernière : l'acceptation pour l'homme de la femme, plus en tant que menace ou risque de devenir de la gente masculine. Accepter la femme en face de soi, c'est accepter la partie féminine présente en chaque homme. Les progrès de la science pourront peut être palier aux deux premières solutions, quant à la troisième, il y a un long et pénible travail sur soi à entreprendre. Accepter ce qu'est réellement le racisme à la source est déjà un grand pas.

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