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    Retour en force des prénoms régionaux

     

    A l'heure où la société se mondialise, qu'il est de plus en plus difficile de raisonner en pays mais en «Europe» ou en «monde», les racines de chacun s'en trouvent perturbées. Le lien qui rattache à une origine, à un lieu est nécessaire. Recréer sa famille, la recentrer. Et plus les médias nous envoient au bout du monde et plus l'on cherche à retrouver sa région, sa ville, son village, son quartier. Il est à la mode de revendiquer son origine, bretonne, basque, corse. Une fierté retrouvée qui se remarque avec la réapparition des prénoms «régionaux», à l'instar de cette mode anglo-américaine qui semble s'éloigner de nous. Un retour aux sources familiales ou affectives se retrouve dans les prénoms naissant.

     

     

     


    En Bretagne resurgissent des prénoms comme Audrey, Nolwenn, Floriane, Maëlle chez les filles et Corentin, Alan, Ronan, Tristan chez les garçons.

     

     

     


    La Provence-Alpes-Côte d'Azur en revanche, est la seule région de France qui ne se distingue pas encore des autres dans ce retour aux sources (Côte des prénoms). Hormis Anthony, «nouveau» prénom pour Antoine typiquement provençal et Manon qui s'exporte de la même façon dans toutes les régions de France, les prénoms donnés dans cette région correspondent à leur côte au niveau national. A ceci près que de jeunes prénoms y font leur apparition : Enzo, Julia, Célia, Hugo, Joris, Gabriel.

     

     

     


    Esteban au pays basque est un prénom qui connaît un certain essor, surtout depuis qu'il a été popularisé par un dessin animé.

     

     

     


    Faire un tour complet des régions n'est pas ici possible, d'autant plus que le sujet a été déjà abordé, je vous laisse donc vous référer à «La côte des prénoms, Guides Balland, de Philippe Besnard et Guy Desplanques».

     

     

     


    Ces prénoms reviennent tellement à la mode que j'aimerais vous citer l'exemple qui suit. Un couple «aimait» beaucoup le prénom Enzo, leur premier enfant fut un garçon et c'est le prénom qu'il porte aujourd'hui. Mais ça ne suffisait pas à satisfaire l'adoration qu'il portait à ces deux syllabes. Le deuxième enfant un garçon, lui aussi, s'appelle donc Lorenzo, et le troisième Dilorenzo. Il est temps de faire une fille non ?

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