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    Quelques exceptions encore dont le prénom Caroline. En effet Caroline est un prénom masculin, simplement dérivé du prénom Charles. Certaines familles bourgeoise désireuse de prénommer leur enfant comme certains rois ont du adapter le prénom lorsque le premier enfant n'était pas un garçon.

     

     

     


    J'ai l'exemple d'une personne que nous appellerons Frédérique qui longtemps a perdu ses cheveux parce qu'à l'évocation de son prénom, ses camarades de classe pensait d'abord que c'était un garçon. Elle a souffert de cette situation d'autant plus que ses parents auraient souhaité un garçon. Elle n'a pas été élevée en fonction de ce désir, au contraire à priori comme une fille mais l'ambiguïté du prénom était là et même encore aujourd'hui elle en souffre. Alors pourquoi les cheveux ? Samson a perdu toute sa force, toute sa virilité en perdant les siens. Mais de nos jours les cheveux sont l'apanage des femmes. Leur chute a-t-elle un lien entre la persistance de l'ambiguïté de l'identité ? Il en résulte une ultra-féminité dans un habillement très masculin...

     

     

     


     

    Il y a transmission, les enfants sont porteurs de nos «vices cachés», je n'appellerais pas cela défaut de fabrication car il est difficile de trouver une normalité dans ce qui ne l'est pas et créer des normes en vertu de quoi, de qui, revient à exclure cette possibilité. Quoiqu'il en soit en «déposant» sur l'enfant une ambiguïté, c'est sa propre problématique que l'on transfert, d'un sens un procédé de refoulement. Un déplacement inconscient de sa propre personnalité sur un prénom mixte. L'homme, de sexe masculin plus que la femme n'admet pas encore la bisexualité de son corps et de son esprit. Chacun de nous portons une part masculine et une part féminine, il nous faut l'accepter. Le côté «macho» est bien un refus de cette partie, vouloir à tout prix se rassurer sur son identité sexuelle, vouloir à tout prix refuser ce côté «femme» qui habite l'homme.

     

     

     


    D'ailleurs le «machisme» est un refoulement homosexuel, il se rencontre uniquement dans les sociétés où les mères ont en charge la quasi totalité de l'éducation. On retrouve ces situations au sud de l'Europe : Italie, Afrique du Nord, Espagne, Sud de la France. Plus on remonte vers le nord géographiquement et moins ce trait de «caractère» se rencontre. On parle souvent d'italiens machos, rarement de suédois machos. Il y a pourtant une harmonie, un équilibre à trouver, n'en plaise aux femmes dans ces propos. Lucien Israël rappelait que Don Juan n'était autre qu'un homosexuel refoulé au même titre que Casanova, des hommes à femmes sont des hommes qui cherchent à se rassurer sur leur identité. A chaque conquête, ils pensent qu'il s'agit d'une preuve supplémentaire comme quoi ils ne sont attirer en rien par l'homosexualité. La tension et le doute sont telles que l'angoisse n'est jamais assouvie, qu'il faudra encore et encore trouver une autre femme à placer à son «tableau de chasse».

    Il est certain que ces propos heurteront violemment les hommes en proie à cette interrogation et qu'au contraire les femmes se mettront à sourire. Il s'agit en fait d'évidence. Et l'être humain ne peut nier ses fantasmes homosexuels. On les retrouve dans la sodomie ou la fellation hétérosexuelle par exemple. Il a déplacement. Dans la première «prendre» la femme ainsi c'est déplacer son propre désir d'être pris par le seul «trou» que possède l'homme. Dans la fellation, plaisir et fantasme très marqués chez le «mâle», le regard joue un rôle important, car il y a le besoin de voir ce que la «femme» entreprend. C'est donc un mode projectif où l'homme se voit à la place de la femme, c'est l'homme qui aimerait être à la place de celle-ci. Un fantasme très répandu chez les hommes encore et celui de voir deux femmes faisant l'amour entre elles. La réelle justification est encore un fantasme homosexuel mais plutôt que d'admettre consciemment cette pulsion on la projette sur deux femmes. Les amateurs de films X ne se reconnaîtront pas non plus dans ce fantasme, or il s'agit exactement du même. Il s'agit encore de «regarder» une homme faisant l'amour à une femme. Vision plus «tolérable» par le Surmoi, à en croire les études réalisées à ce sujet, ce sont les fellations les éjaculations et les sodomies qui sont les plus regardées par les «magnétoscopeurs» de films à caractère pornographique.

     

     


    Tout ceci ne cherche pas à démontrer quoique ce soit mais simplement à montrer cette double polarité naturelle de l'individu. Est-il nécessaire d'en changer pour autant sa sexualité ? Ce serait une erreur. Freud a montré que l'acte sexuel autrement que dans le cadre de la reproduction avait un caractère pervers et était l'expression d'une névrose. Chacun peut vivre sa névrose à sa façon d'autant qu'il y a plaisir.

     

     

     


    Ces remarques n'amènent en rien à dire que l'être humain est homosexuel (comme le prétendait Groddeck) ou bisexuel par essence mais à reconnaître qu'il est porteur de composantes liés aux deux sexes. La pulsion est de toute façon exprimée, passée au crible du Surmoi certes mais on la retrouve dans le fantasme que ce soit par projection ou par déplacement. Ces composantes se retrouvent dans le prénom lui-même ou dans les motivations inconscientes qui ont amené à ce choix.

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